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    Ce gardien réputé porte le nom de son inventeur, Ludwig Dobermann. Cet employé municipal dans l'Allemagne du 19e siècle ramassait les chiens errants pour les mettre en fourrière. Il contrôlait les battoirs et s'occupait de l'équarissage. Il récoltait également les amendes. Cet homme n'était pas aimé de ses concitoyens. Il eut donc l'idée de se faire accompagner de chiens lors de ses tournées. En croisant des chiens, il réussit à « fabriquer » le doberman. Ce chien connut un succès immédiat en Europe puis aux Etats-Unis. La sélection fut poursuivie pour arriver au doberman actuel.


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  • DOGUE DE BORDEAUX


     




    Le dogue de Bordeaux est l'un des chiens français les plus anciens, descendant probable des Alans et, en particulier, de l'alan vautre dont Gaston Phébus (ou Fébus) Comte de Foix dit, au XIVe siècle, dans son Livre de Chasse qu'il "tient plus fort sa morsure que ne feraient trois lévriers". Le mot "dogue" apparaît à la fin du XIVe siècle. Au milieu du XIXe siècle, ces anciens dogues n'étaient guère renommés qu'en Aquitaine. On les utilisait à la chasse au gros gibier (sanglier), aux combats (souvent codifiés), à la garde des maisons et du bétail, au service des bouchers. En 1863 eut lieu à Paris, au Jardin d'acclimatation, la première exposition canine française. Les dogues de Bordeaux figuraient sous leur nom actuel. Il a existé différents types: type toulousain, type parisien, type bordelais, à l'origine du dogue actuel. La race qui avait beaucoup souffert pendant les deux guerres mondiales, au point d'être menacée d'extinction après la guerre de 1939-1945, reprit son essor dans les années 1960.


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  • BOXER EXT


     


    Comme tous les Dogues, le Boxer a parmi ses ancêtres des Molosses venus d'Orient, chiens de combat et de défense contre les animaux sauvages. Parmi ces Molosses, c'est de l'accouplement d'un chien de chasse, le Büllenbeisser germanique (aujourd'hui disparu) et d'un Bulldog anglais qu'est né en 1890 la race Boxer moderne. Sa première exposition à Munich date de 1896. Son standard est fixé une dizaine d'années plus tard. Il est utilisé par l'armée allemande pendant la Première Guerre Mondiale. Ce chien, choisi pour la compagnie et la garde est très populaire.



     


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  • MATIN DE NAPLES EN LAISSE




    Connu depuis la plus haute Antiquité, il est issu des plus anciennes familles canines et fut aussi bien le compagnon d'Alexandre le Grand que celui de Cyrus et des navigateurs phéniciens. Il anima longtemps les arènes du Colisée à Rome. Malgré la chute de l'empire romain, il resta le gardien des villas du sud de l'Italie et le chien des fermes en Campanie. Il est à l'origine de nombreuses races de Mâtins des autres pays européens. Il a survécu pendant de longs siècles, notamment par l'apport de sang de Dogues espagnols. Sauvé in extremis de l'extinction, ce n'est qu'en 1946 que l'on commença à le rencontrer dans les expositions. Les premiers sujets arrivèrent en France en 1975.


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  • BULL TERRIER AU BORD DE L'EAU


     





    Le Bull Terrier est le descendant de l'ancien Bulldog anglais, lui-même issu de ces chiens de combat qui accompagnèrent en Grande-Bretagne les légions romaines ou les Phéniciens. Ils seront appelés Pugnax Britanica (lutteurs bretons) des chiens hargneux ne craignant pas la douleur, capables de se jeter aux cous des chevaux ou de franchir un mur de feu pour attaquer les soldats ennemis. Ils impressionnent les Romains qui trouvent aussitôt un rôle pour eux dans leurs venationes (lieux du cirque), exportant de nombreux sujets vers l'Italie dans des cages en fer Certains seront croisés avec te molosse romain, fort et puissant ou avec des Lévriers pour la poursuite du grand gibier. ce qui donnera le type Mastiff ou le type Bandog qui engendrera le Bulldog mais également le Lévrier écossais comme le montre une statuette trouvée à Lydney dans le Gloucestershire. Le Comte Guillaume Warren, Seigneur du roi Jean, observait en 1205 les affrontements qui avaient lieu au pied de son château entre les chiens des bouchers et les taureaux. En 1623 l'ambassadeur d'Espagne. en visite À Londres, se dira très impressionné par l'attaque d'une meute de Bulldogs contre un ours blanc sur le bord de la Tamise, combat qui se termina dans Veau. Entre 1799 et 1822 on leur fait affronter des singes. Le terme de "Bulldog" semble avoir été employé pour la première fois en 1632, auparavant c'était plutôt la dénomination de "bandog". Le Bulldog est sans doute issu de vieux Mastiff anglais et du Terrier. Par la suite on orientera ces combats contre des ours "Bearbaiting" ainsi que vers d'autres animaux. Des initiatives locales commencèrent à créer des types différents, fruits de nombreux croisements entre Bulldog et Terrier pour améliorer les qualités de combattant. En 1822 le nom de Bull Terrier qu'on nomme également White Cavalier (cavalier blanc) pour la couleur de sa robe apparaît. Le Bull Terrier va très vite se distinguer comme tueur de rat au cours des Rat Killing Match ou chaque chien devait au moins tuer son poids en rats ou le faire en temps limité. En 1824, la Royale Society for the Preventy of Cruetly to AnimaIs, est la première société protectrice des animaux. Elle est dirigée avec passion par le Révérend Arthur Broome. Il faut dire que l'engouement était tel pour ces cruels combats, que même à Londres deux arènes furent construites: le Westminster Pit et Paddington Pit. Ce qui entraîna en 1835, un arrêté du Parlement britannique avec l'assentiment royal, interdisant ce genre de spectacle dégradant. Dans le journal des sports anglais, un journaliste écrira en 1821 que le croisement qui permit d'obtenir la race vient d'un mâle Bull Dog avec une femelle Terrier (Old English White Terrier), mais rien ne prouve que d'autres races n'y contribuèrent pas. Dans les pubs et les tavernes des banlieues ouvrières, le Sporting Bull Terrier ou Vermin Killer (tueur de vermines) est utilisé chaque samedi soir et de nombreux éleveurs amateurs tentent d'augmenter ses qualités de combattant, en particulier dans le Staffordshire. Ceci termine l'histoire de l'ancêtre du Bull Terrier fait de douleur, de sang et de combats, le Bull Terrier moderne allait naître. En 1895 Edouard VII demande, de manière prémonitoire avec ce qui se passe de nos jours à la FCI, d'interdire la coupe des oreilles, qu'à cela ne tienne, des éleveurs comme la famille Hinks eurent recours à la consanguinité et finirent par fixer les oreilles portées droites. Le problèmes suivant qui allait se poser, c'est une infirmité allant de pair avec la dépigmentation, c'est-à-dire la surdité (dans ce cas la peau est rose, le poil blanc, l'œil paraît rouge). Pour redonner de la couleur et éradiquer cette tare, en 1910 on eut recours à des retrempes avec l'ancien Bull du Staffordshire, ce qui permit d'obtenir en dehors du blanc, le bringé noir, rouge, fauve et la robe tricolore. La race avait été reconnue comme English Bull Terrier en 1873 et était devenue un chien de show (exposition de beauté) qui porte les oreilles en rose depuis l'interdiction de Iessoreillage (1895). La véritable tête bombée ou "down face" qui fait l'originalité de la race, n'apparaîtra de manière aussi exagérée que celle que nous connaissons maintenant chez l'étalon "Lord Gladiator" en 1918. Le Staffordshire Bull Terrier, véritable bête de combat avec une tête proche de l'ancien Bulldog, s'était transformé en un élégant animal de compagnie qui au début était de grande taille puis en vint à avoir une variété de petit gabarit au XIXe siècle, il devint le Bull Terrier miniature (que l'on rajouta au standard du Kennel Club en 1943). C'est d'ailleurs après la Seconde Guerre Mondiale que la race allait prendre sa véritable expansion dans tous les pays du monde.

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