• MATIN DE NAPLES EN LAISSE




    Connu depuis la plus haute Antiquité, il est issu des plus anciennes familles canines et fut aussi bien le compagnon d'Alexandre le Grand que celui de Cyrus et des navigateurs phéniciens. Il anima longtemps les arènes du Colisée à Rome. Malgré la chute de l'empire romain, il resta le gardien des villas du sud de l'Italie et le chien des fermes en Campanie. Il est à l'origine de nombreuses races de Mâtins des autres pays européens. Il a survécu pendant de longs siècles, notamment par l'apport de sang de Dogues espagnols. Sauvé in extremis de l'extinction, ce n'est qu'en 1946 que l'on commença à le rencontrer dans les expositions. Les premiers sujets arrivèrent en France en 1975.


    votre commentaire


  • BULL TERRIER AU BORD DE L'EAU


     





    Le Bull Terrier est le descendant de l'ancien Bulldog anglais, lui-même issu de ces chiens de combat qui accompagnèrent en Grande-Bretagne les légions romaines ou les Phéniciens. Ils seront appelés Pugnax Britanica (lutteurs bretons) des chiens hargneux ne craignant pas la douleur, capables de se jeter aux cous des chevaux ou de franchir un mur de feu pour attaquer les soldats ennemis. Ils impressionnent les Romains qui trouvent aussitôt un rôle pour eux dans leurs venationes (lieux du cirque), exportant de nombreux sujets vers l'Italie dans des cages en fer Certains seront croisés avec te molosse romain, fort et puissant ou avec des Lévriers pour la poursuite du grand gibier. ce qui donnera le type Mastiff ou le type Bandog qui engendrera le Bulldog mais également le Lévrier écossais comme le montre une statuette trouvée à Lydney dans le Gloucestershire. Le Comte Guillaume Warren, Seigneur du roi Jean, observait en 1205 les affrontements qui avaient lieu au pied de son château entre les chiens des bouchers et les taureaux. En 1623 l'ambassadeur d'Espagne. en visite À Londres, se dira très impressionné par l'attaque d'une meute de Bulldogs contre un ours blanc sur le bord de la Tamise, combat qui se termina dans Veau. Entre 1799 et 1822 on leur fait affronter des singes. Le terme de "Bulldog" semble avoir été employé pour la première fois en 1632, auparavant c'était plutôt la dénomination de "bandog". Le Bulldog est sans doute issu de vieux Mastiff anglais et du Terrier. Par la suite on orientera ces combats contre des ours "Bearbaiting" ainsi que vers d'autres animaux. Des initiatives locales commencèrent à créer des types différents, fruits de nombreux croisements entre Bulldog et Terrier pour améliorer les qualités de combattant. En 1822 le nom de Bull Terrier qu'on nomme également White Cavalier (cavalier blanc) pour la couleur de sa robe apparaît. Le Bull Terrier va très vite se distinguer comme tueur de rat au cours des Rat Killing Match ou chaque chien devait au moins tuer son poids en rats ou le faire en temps limité. En 1824, la Royale Society for the Preventy of Cruetly to AnimaIs, est la première société protectrice des animaux. Elle est dirigée avec passion par le Révérend Arthur Broome. Il faut dire que l'engouement était tel pour ces cruels combats, que même à Londres deux arènes furent construites: le Westminster Pit et Paddington Pit. Ce qui entraîna en 1835, un arrêté du Parlement britannique avec l'assentiment royal, interdisant ce genre de spectacle dégradant. Dans le journal des sports anglais, un journaliste écrira en 1821 que le croisement qui permit d'obtenir la race vient d'un mâle Bull Dog avec une femelle Terrier (Old English White Terrier), mais rien ne prouve que d'autres races n'y contribuèrent pas. Dans les pubs et les tavernes des banlieues ouvrières, le Sporting Bull Terrier ou Vermin Killer (tueur de vermines) est utilisé chaque samedi soir et de nombreux éleveurs amateurs tentent d'augmenter ses qualités de combattant, en particulier dans le Staffordshire. Ceci termine l'histoire de l'ancêtre du Bull Terrier fait de douleur, de sang et de combats, le Bull Terrier moderne allait naître. En 1895 Edouard VII demande, de manière prémonitoire avec ce qui se passe de nos jours à la FCI, d'interdire la coupe des oreilles, qu'à cela ne tienne, des éleveurs comme la famille Hinks eurent recours à la consanguinité et finirent par fixer les oreilles portées droites. Le problèmes suivant qui allait se poser, c'est une infirmité allant de pair avec la dépigmentation, c'est-à-dire la surdité (dans ce cas la peau est rose, le poil blanc, l'œil paraît rouge). Pour redonner de la couleur et éradiquer cette tare, en 1910 on eut recours à des retrempes avec l'ancien Bull du Staffordshire, ce qui permit d'obtenir en dehors du blanc, le bringé noir, rouge, fauve et la robe tricolore. La race avait été reconnue comme English Bull Terrier en 1873 et était devenue un chien de show (exposition de beauté) qui porte les oreilles en rose depuis l'interdiction de Iessoreillage (1895). La véritable tête bombée ou "down face" qui fait l'originalité de la race, n'apparaîtra de manière aussi exagérée que celle que nous connaissons maintenant chez l'étalon "Lord Gladiator" en 1918. Le Staffordshire Bull Terrier, véritable bête de combat avec une tête proche de l'ancien Bulldog, s'était transformé en un élégant animal de compagnie qui au début était de grande taille puis en vint à avoir une variété de petit gabarit au XIXe siècle, il devint le Bull Terrier miniature (que l'on rajouta au standard du Kennel Club en 1943). C'est d'ailleurs après la Seconde Guerre Mondiale que la race allait prendre sa véritable expansion dans tous les pays du monde.

    votre commentaire


  • AM STAFF


     

    Ce chien voit le jour aux Etats-unis. Il tient ses origines du Staffordshire Bull-terrier (de la région du même nom), qui fut importé du Royaume Uni au milieu du 19ème siècle, et, selon certains auteurs, du Blue Paul Terrier (originaire de Glasgow). Ce chien, initialement croisé et sélectionné pour le combat, prit le nom de Pit-bull Terrier ou Pit-bull. En 1898, l'United Kennel Club (UKC), association distincte de l'American Kennel Club (AKC) qui appartient à la Fédération Cynologique Internationale (FCI), officialisa la race en lui donnant le nom d'American Pit-bull Terrier, ce qui mit fin à la possibilité d'effectuer n'importe quel croisement dicté par l'inspiration du moment. Ces chiens étaient très populaires. Le président Roosevelt en détenait lui-même plusieurs. Cette race était d'ailleurs employée dans la propagande patriotique pour symboliser le courage, la force et la fidélité. Toutefois, jusqu'en 1936, les combats jouaient un rôle déterminant dans l'évolution de ces chiens. Cette même année 1936, des éleveurs du Michigan entreprirent de faire reconnaître la race par l'American Kennel Club. Ils s'appuyèrent sur la stabilité de la race, l'existence de chiens possédants une très belle prestance, et sur leur ferme opposition aux combats de chiens. L'AKC, devant de tels arguments, publia alors le standard de cette race qui prit le nom d'American Staffordshire Terrier.
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Depuis, les deux lignées coexistent : il y a d'une part l'Am'staff « officiel », issu d'une sélection rigoureuse, fondée sur la tenue d'un Livre d'Origine (en France, le Livre des Origines Française détermine la provenance des races), et d'une ferme opposition à tout combat. D'une autre part, le Pit-bull, reconnu seulement par l'United Kennel Club, qui participe encore à des combats clandestins et qui est sélectionné dans ce but. Ceci implique une importante hétérogénéité de la race et de graves défauts de caractère.
    Depuis 1955, le croisement de l'American Staffordshire Terrier avec le Pit-bull est strictement interdit.Tenu à l'écart des combats depuis un demi siècle, l'American Staff est à présent une race de chien adaptée à la vie de famille. C'est un bon gardien, équilibré, courageux et vigilant .Il est très rare qu'il ait des ennuis de santé, et son entretien nécessite peu de soin.

    votre commentaire


  • CANE CORSO EN LAISSE


     




    Le Cane Corso, est un chien de type molossoïde, ses origines, comme celles du matin napolitain sont très anciennes. Ils ont sans doute un ancêtre commun le molosse romain qui pourrait avoir donné deux types :
    - un lourd, duquel descendrait l'actuel matin napolitain.
    - Un autre plus léger, agile serait l'ancêtre du Cane Corso.

    Cette théorie, se réfère aux différents bas relief ou peinture de la période étrusque et romaine.

    Le mot "corso" apparaît dès les premières années du XVème siècle. Ce terme est rapportépar Téofilo Folengo (1491-1527) - Canes inter seu corsos sive molossus - Niccolo Machiavelli (1469-1527) emploi le terme Cane Corso dans un poème intitulé l'âne : "et un Cane Corso aboyer à la lune". Le Suisse Konrad Von Gesner (1516-1565) dans son "Historia animalian" parle largement du Cane Corso. Tito Giavani Scandino dans son "poème de la Chasse" (1556) décrit le Cane Corso. Pour conclure cette brève histoire, un témoignage poétique, il est l'œuvre de ERASNO di VALVASON (1523-1593) dans son poème "La Chasse " (1591). Il désigne par le terme Corso ou matin. En voici la description : "Qu'il soit droit et rapide, comme le lévrier, mais plus fort et gaillard; Qu'il soit gros, mais pas lourd au ralenti car trop gras; Qu'il soit fortement charpenté et très nerveux; Et qu'il soit facilement irritable, hautain et superbe. La noble hérédité qui court dans le sang du Cane Corso et qui l'accompagne tout au long de son histoire nous amène dans un passé récent dans le sud de l'Italie. Le Cane Corso vit là depuis des siècles, mais il y est aussi enfermé dans les limites d'une région l : la terre des fouilles, la Lucanie, la Calabre et la Sicile. Prisonnier de bannières naturelles, on peut parler " d'Ilot de conservation " du Cane Corso, puisque cet isolement lui a permis de garder ses caractéristiques ancestrales.


    2 commentaires
  •  


    ROTTWEILER NEWS

     


    Un nouveau magazine entièrement consacré au rottweiler pour les vrais passionnés du rottweiler, et pour ceux qui souhaitent le découvrir, voici Rottweiler News, un bimestriel de 68 pages entièrement consacré à cette magnifique race. Profitant de la sortie de ce nouveau magazine, est également lancé une grande campagne avec un autocollant gratuit : « Je suis un rottweiler socialisé, et mon maître est responsable ! » Vous allez découvrir la vraie nature du rott : celle d'un chien fiable, excellent compagnon pour la famille et les enfants, bon gardien, sportif et travailleur. Au travers des nombreuses rubriques, vous apprendrez à l'aimer, à l'apprécier à sa juste valeur. Rottweilers News, c'est aussi toute l'actualité, parfois malheureuse, qui concerne le rott. Forts d'une importante expérience en matière de presse cynophile, Rottweiler News fait également appel à des experts : vétérinaires, comportementalistes, avocats, éducateurs canins, qui apporteront à tous de précieux conseils.


    1 commentaire