• COMBAT DE CHIENS


     


    Voici l'origine de toutes les polémiques actuelles et de ces dernières années. En effet, bien souvent concus à l'origine pour satisfaire des combats animaux, les molosses sont des participants de choix dans ces entrevues interdites et, bien sur, illégales. Mais cependant, une question se pose: bien sur, les molosses ont un physique impressionnant, mais quelle serait la polémique si les chiens utilisés seraient tout autres? Et que diraient les gens si c'était des combats de Yorkshire ou de Caniche? 

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  • BULL DEFIGURE STAFF BRULE 



    BULL DEFIGURE 1 BRULURE CHIEN


    Certains d'entre nous se disent les amis des betes, cependant au regard des tortures et autres atrocités infligées cruellement et sans pitié à nos amis Bulls, que ce soit ablation inhumaine ou encore pire: certains sont injustement brulés en punition à cause de la responsabilité de certains maitres. Plus jamais ça! 


    QUI SONT LES COUPABLES?


    Naturellement, les coupables sont humains, ils ne s'agit pas d'accuser qui que ce soit ni de prétendre en faire le procès, cependant, il est aisé de connaitre les auteur de ces horreurs inqualifiables. Deux types de personnes peuvent ainsi etre présumées coupables: les propriétaires de ces betes ainsi que les personnes les "diabolisant", c'est-à-dire l'aura média-politique qui orne autour des ces animaux dis "dangereux". En effet, deux types d'actions sont référençables, les actions punitives et les protestataires. Les actions punitives sont affligées à des animaux par des personnes, souvent leur propriétaire et leur entourage qui ne possèdent pas les notions de dressage nécessaires aux bases de leur éducation. En effet, l'éducation et le dressage des chiens est de plus en plus oublié ou "mis de coté"... Dans de tels cas, l'animal se considère automatiquement comme un égal à son maitre et ce dernier tend à perdre son autorité sur lui qu'il n'arrive plus à retrouver par manque de connaissances. ATTENTION AUX DEBORDEMENTS! Aux yeux de la masse populaire, les molosses sont devenus des etres dangereux à cause de certains maitres irresponsables. Aujourd'hui, il est courant de lire la peur ou tout au moins la crainte dans le regard des passants qui croisent un chien de type molossoide. Le résultat est sans attente et des actions de protestations sont visibles entreprisent par des personnes non informées visant à punir l'animal, souvent hors de cause et gentil alors que le maitre peut etre le véritable fautif. En effet, aux yeux de la loi, si votre chien mort une personne, vous en etes responsable, mais si l'animal le fait, c'est qu'il n'a pas été dressé car, ne l'oublions pas, le chien est un animal de meute. Dans tous les cas, la responsabilité incombe au maitre. Alors, pourquoi les différents médias accusent-ils le chien? Un homme pratiquant des sports de combats est légalement considéré comme une arme, donc également classé "dangereux", hors ces derniers sont ceux avec qui il y a le moins de prolblèmes. L'histoire et l'actualité le montre, il est de meme avec nos amis canins. Mesdames, Messieurs, responsabilisez-vous!


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  • BULL, MON AMI



    Les chiens de la première catégorie peuvent être interdits soit par le bail, soit par le règlement de copropriété. Vérifiez donc cette clause auprès de votre bailleur avant de vous engager. Ceux de la seconde catégorie peuvent également être interdits si, et seulement si, leur comportement est dangereux. Ceci concerne tant les locataires que les propriétaires. Concernant les locataires, rappelons que l'article 10 de la loi n° 70-598 du 9 juillet 1970, autorise les locataires à posséder un ou plusieurs animaux domestiques et donc, des chiens. Toutefois le propriétaire de l'animal est obligé de veiller à ce qu'il ne cause ni dégradations ni troubles de jouissance aux voisins. Le bail pourrait alors être rompu.
    La nouvelle loi permet au bailleur de saisir à la fois:
    - le maire en cas de dangerosité du chien et même de prévoir une clause du bail interdisant la détention par le locataire de chiens d'attaque tels que définis dans ce dossier, et d'eux seuls;
    - le juge d'instance d'une demande en résiliation du bail. Autrement dit, la possession de chiens dangereux par le locataire peut être un motif de résiliation du bail.
    Source :
    http://www.laterre.fr/juridique/0012.shtml


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  • LES BULLS

     

    Monsieur Marchal, Freedom Forever, c'est un nom d'affixe original, cela représente-t-il quelque chose de spécial pour vous ?

    Faire de sa passion des chiens un métier, beaucoup de cynophiles en rêvent. Pour s'épanouir pleinement dans ce type d'activité il faut rester fidèle à soi-même, à ce que l'on aime. Freedom Forever " Liberté pour toujours ", le choix de mon affixe résume bien ce que je pense des animaux de compagnie, mais correspond aussi à la façon d'évoluer dans l'élevage canin, sans céder à des phénomènes de mode ou à des contraintes économiques.

    Comment avez-vous rencontré l'Am-Staff, et qu'est-ce qui vous a séduit chez lui ?



    Ma première approche de l'American Staffordshire Terrier était très littéraire. Ce chien était assez méconnu en France il y a dix ans, mais son physique et surtout son caractère m'ont attiré instantanément et j'ai approfondi mes connaissances sur la race et pris la décision d'acquérir un chiot. Au départ, sans intention de créer un élevage, simplement le désir de posséder un chien qui, quelque part, me ressemblait, têtu, déterminé, droit et dynamique. A ce moment-là, il y avait peu de chiots American Staff à vendre, et il était commercialisé sous le nom de " Pit Bull homologué ". Tout de suite, l'osmose s'est faite entre lui et moi, l'Am-Staff était le chien qui me comblait. Très proche de son maître, de la famille, respectueux, complice, il ne tolère aucune négligence et sait montrer qu'il est là en toutes circonstances. L'achat d'une compagne pour mon petit mâle s'imposa très vite dans mon esprit, pas seulement dans le but d'envisager de les faire procréer, mais pour élargir mes connaissances de la race et offrir à mon chien un équilibre de vie et de caractère


    Qu'est ce qui vous a décidé à franchir le pas, de cynophile amateur devenir éleveur professionnel ?


    Un brusque changement professionnel et personnel, une période de chômage et l'idée germa : profiter de l'opportunité et essayer une reconversion dans un domaine qui me plaît. Il fallait rester réaliste, créer un élevage canin n'allait pas se faire du jour au lendemain, il fallait garder la tête froide. Mes différents contacts avec le milieu du chien m'avaient souvent déçu (hypocrisie, jalousie, aucun respect d'autrui) et mon optique était d'essayer de pratiquer différemment et d'éviter de reproduire ce que j'avais pu constater dans les élevages que j'ai visités. Les prémices furent assez difficiles, il fallait convaincre et avoir confiance. L'essentiel était de trouver des locaux, de créer des installations adaptées avec des moyens limités et surtout de se fixer une conduite à tenir et d'avancer doucement vers le but à atteindre tout en conservant l'esprit de plaisir dans mon activité professionnelle.


    Avez-vous adopté une ligne de conduite particulière ?


    Pour réussir, je devais avant tout produire des chiots de qualité, équilibrés et, avec à la base différente lignées, sélectionner afin d'améliorer la race et d'harmoniser caractère et beauté. Les relations éleveur-chien sont essentielles. Le but n'est pas de vendre un chiot à tout prix, mais de dialoguer et de connaître les motivations des futurs maîtres, de conseiller le type de chien en fonction du tempérament et du mode de vie de chacun.


    Pouvez-vous nous dire sur quelles lignées vous basez votre sélection ?


    Etre un éleveur pour moi a un sens, j'essaie d'améliorer, certes à mon goût, une race qui me plaît et, pour ce faire, j'ai utilisé une femelle aux origines Hagele's/White Rock pour la morphologie générale, un mâle aux origines Simba Camp pour le tempérament fougueux, mais le résultat ne fut pas à la hauteur de mes espérances. En effet, le mélange très contradictoire de ces deux chiens m'a fait obtenir des chiens assez lourdaux sans caractère. Je gardais donc de cette portée un mâle et une femelle, et décidais de faire l'inverse et de mettre un mâle aux origines Hagele's/White Rock sur une femelle Simba Camp. Le résultat fut strictement inverse à la précédente portée, des gringalets qui étaient plutôt exubérants. Je gardais de nouveau une femelle. Ensuite, j'ai changé de mâle en mettant une origine Tippitt's/Barberycoast sur ma femelle Hagele's/White Rock, ce mélange me donna des chiens très puissants et assez hauts pour notre standard français mais qu'importe, les chiens me plaisaient davantage avec un caractère beaucoup plus affirmé. Il me restait à mettre une tête qui ma plaisait sur ce corps et ce caractère. Pour cela, j'eus recours à la consanguinité avec les premiers chiens que j'avais produits. Aujourd'hui, j'aimerais introduire dans ma lignée les têtes des Ruffian. Avec l'expérience, on apprend que certains reproducteurs fixent systématiquement des particularités physiques ou des détails morphologiques.


    Pour conclure, comment présentez-vous l'Am-Staff aux personnes qui vous rendent visite, et que vous inspire la " sulfureuse " réputation que certains politiques essaient de lui associer ?


    La visite de l'élevage commence toujours par la rencontre avec les adultes reproducteurs et les " retraités ". Un chiot, c'est petit, mignon, craquant, mais dans quelques mois, il sera adulte. Il faut responsabiliser les gens et les pousser à faire un achat réfléchi. En ce qu'il s'agit de leur " réputation de chien qui défraye la chronique ", il faut remettre les pendules à l'heure et montrer que ce sont des chiens comme les autres, faire preuve de bon sens et promouvoir l'American Staff tout en n'omettant pas toutefois de préciser les " défauts "du Staff, notamment les relations houleuses quelques fois avec leurs congénères. L'American Staffordshire a du caractère, et sait s'affirmer tant à l'égard de ses maîtres qu'à l'égard des autres chiens. Beaucoup de bon sens et de logique pour le maître, un peu d'éducation pour le chien et en général, tout se passe pour le mieux.


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  • WHAROL AMSTAFF
     



    Il était ambulancier en région parisienne. Aujourd'hui, Francis Marchal vit à Bourdonnay et élève des American Staffordshire Terriers, sosies des tristement célèbres Pitbulls.



    Un beau matin, Francis Marchal est arrivé à Bourdonnay, avec sa bonne humeur et ses compagnons à quatre pattes. « Tiens, il y a un gars qui a acheté une maison et qui va élever de chiens », a-t-on rapporté au village. Personne n'a réagi ; il est là depuis plus d'un an. « Un type sérieux qui aime les bêtes, ça se voit », reconnaît le maire, M. Picard.



    Dans le voisinage, pas le moindre commentaire sur la « gueule » des chiens ; ailleurs, on les regarderait de travers. « Mais ici, un chien, c'est un chien », ajoute M. Picard, « On ne se plaint pas car depuis qu'il sont là, il n'y a plus ni belettes ni fouines dans le voisinage ! »
    Fiché à la centrale canine, l'élevage Freedom forever  s'est spécialisé dans l'American Stanffordshire Terrier. Tous les pensionnaires possèdent papiers et pedigree. La noblesse de leur origine contribue à leur excellente réputation. Pour leur beauté et l'esprit de l'éleveur, les chiots nés chez Francis Marchal partent comme des petits pains dans les quatre coins de France, car les amateurs sont plus nombreux qu'il n'y paraît. Difficile à croire lorsque l'on connaît la mauvaise réputation de leurs redoutables sosies, les Pitbulls.



    L'appréhension existe.



    Ce mot fait bondir le jeune éleveur : « Mes protégés n'ont rien à voir avec ces « clandestins » qui d'ailleurs, n'appartiennent à aucune race reconnue, et ne font l'objet d'aucun standard morphologique. Les « Pit » hantent les quartiers mal famés des grandes villes, ils n'ont rien à faire à la campagne », se défend-il. Mais la confusion existe, l'appréhension aussi. Quand il les promène dans les rues de Nancy, le regard méfiant et accusateur que les passants portent parfois sur le bout de sa laisse en dit long.



    A Bourdonnay, ses « American Staff” cohabitent sereinement par boxes de deux, avec quelques Dogues de Bordeaux, Bullmastiffs, Eurasiers et Bergers du Caucase. Les seuls signes d'agressivité s'adressent à leurs congénères ; leur endurance et leur capacité à rester insensibles à la douleur sont légendaires. On leur reproche aussi de ne pas réagir aux signes d'apaisement. Francis Marchal ne partage pas ce point de vue et déploie beaucoup d'énergie pour mettre en avant leurs qualités : « Les miens sont affectueux, agiles, reconnaissants et équilibrés. De parfaits animaux de compagnie, dotés d'un pouvoir de dissuasion, ce qui n'est guère négligeable par les temps qui courent ». L'éducation-on s'en doute-reste déterminante : "  J'adhère à des principes de base valables pour les enfants, et les clients sont satisfaits du résultat."



    Concours de beauté.



    Parfois, un amateur recherchant un animal agressif, si possible avec « mordant », le sollicite. Francis Marchal aime trop ses chiens pour les mettre dans ces mains animées d'intentions pour lesquelles il ne souscrit pas ; ce genre d'  « affaire » n'aboutit jamais : « Je vends mes chiots pour des gens qui veulent un American pour son look et sa gentillesse ». Comptez entre 4500 et 5000F quand même par truffe.



    Choisir un Pitbull n'a rien d'innocent, car l'animal est génétiquement prédisposé à attaquer s'il est dressé dans ce but. Quand il faut désigner un coupable, on se trompe de cible. « C'est un problème de société, pense l'éleveur, il est plus difficile d'amener un chien à être gentil avec tout le monde que de le laisser faire à sa guise. Les coups de bâton n'existent pas chez moi ; quand il faut rétablir le calme dans les boxes, je brandis le tuyau d'arrosage... Cela suffit à les faire taire ».



    De temps en temps, Faust, l'étalon de l'élevage, ou Bullit, se font une petite beauté et vont rafler un prix ou deux dans les concours de la région. Cette facette de l'élevage canin procure beaucoup de satisfaction au jeune homme. Si vous souhaitez voir ses « Pit », vous trouverez porte close. Mais si vous souhaitez découvrir une race de chien stable et bien dans sa peau... Francis Marchal vous fera les honneurs des lieux.








    Comme une étiquette qui colle à la peau



    Les propriétaires d'American Staffordshire Terriers ont conscience de posséder un chien que tout le monde prend pour un Pitbull. Ni marginaux et encore  moins bandits de grands chemins, ils aiment leur compagnon à quatre pattes pour ce qu'il est. Pourquoi avoir choisi ce chien plutôt qu'un autre ? Nous en avons interrogés quelques uns.



    La Courneuve en région parisienne : un amateur de body-building possède Igary, un petit mâle âgé de dix mois qui s'ennuie à mourir ; son maître vient de réserver un chiot femelle chez Francis Marchal. « Je n'ai pas choisi un caniche car cela ne correspond pas à mon personnage, justifie-t-il, l'American Staff est un chien dominant qui me plaît. Et tant pis pour les gens qui jugent l'animal par rapport à ce qu'ils ont lu dans les journaux ou vu à la télévision ».



    Selon lui, n'importe quel chien peut être agressif, mais reconnaît : « Les gens s'écartent d'avantage sur mon passage que si j'avais un Yorkshire au bout de la laisse ! ».



    Colombe, près de Paris : cet autre propriétaire a été séduit par la puissance et par le côté câlin de l'American Staff. « On me demande tout le temps si c'est un Pit, et on s'étonne de voir qu'il aime les caresses et qu'il est doux comme un agneau ! ».



    Annecy : il travaille dans une société de gardiennage. Déjà propriétaire d'un Doberman, il a été séduit par les dispositions naturelles de l'American Staff à protéger et obéir. « Je ne l'ai pas éduqué à la garde mais à la défense », nuance-t-il, estimant en outre que la mauvaise réputation de la race est déplacée. Et ajoute : « Mon entourage pense que c'est un Pitbull ! »


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